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Boutet-Nicolas à Rosporden. 24 ouvriers obtiennent gain de cause devant le conseil de prud'hommes de Quimper

Ouest-France / Pierre Fontanier / 29 mars 2017

La conserverie de légumes Boutet-Nicolas a fermé ses portes au printemps 2014 à Rosporden, laissant une centaine de salariés sans emploi.

Mercredi, 24 anciens ouvriers de la conserverie de légumes Boutet-Nicolas, qui en embauchait une centaine et a fermé ses portes au printemps 2014 à Rosporden (Finistère), ont eu gain de cause devant le conseil de prud’hommes de Quimper. Ce dernier a reconnu leur licenciement abusif par le groupe Cecab, auquel appartenait l'usine, tout comme l'abattoir Gad : ils vont percevoir 28 500 € de dommages et intérêts, pour une fourchette de 12 000 € à 72 000 €. Une satisfaction pour leur avocate.

Des "belles" indemnités

Mercredi, 24 anciens ouvriers de la conserverie Boutet-Nicolas, qui en embauchait une centaine et a fermé ses portes au printemps 2014 à Rosporden (Finistère), ont eu gain de cause devant le conseil de prud’hommes de Quimper. Ce dernier a reconnu leur licenciement abusif par le groupe Cecab : ils vont percevoir 28 500 € de dommages et intérêts, pour une fourchette totale comprise entre 12 000 € et 72 000 €. La partie adverse a un mois pour faire appel

Pas de reclassement

« La fermeture de cette usine, qui appartenait au groupe Cecab comme l’abattoir Gad, avait été annoncée en décembre 2012. Elle n’a ensuite fermée qu’au printemps 2014 : les gens ont bossé un an et demi en sachant qu’ils allaient ensuite être mise à la porte sans être reclassés » retrace l’avocate des salariés, Me Dominique Le Guillou-Rodrigues, qui est également l’avocate des salariés de Gad.

"Le motif économique injustifié"

Dans ce dossier, elle défend 35 personnes : en plus des 24 ex-ouvriers, elle plaidera pour un cadre la semaine prochaine, six autres salariés le 30 mai, un autre ouvrier et six salariés protégés dans les mois qui viennent. L'avocate se félicite de cette première décision de justice pour les 24 ouvriers : "On a toujours dit que le motif économique n'était pas justifié. C'est aussi ce qu'avait confirmé un expert économique dans son rapport : la branche légumes du groupe Cecab était bénéficiaire et portait le reste du groupe en équilibrant des branches déficitaires, comme le cochon avec Gad..."

 

 

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