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36ème Congrès Départemental, 26 et 27 janvier 2013 à Châteauneuf-du-Faou

Un congrès est toujours un moment particulier dans la vie d'une formation politique, mais il doit aussi être un moment privilégié pour se tourner avec audace vers la société. Je propose que ce soit prioritairement vers cet objectif que se tourne notre congrès.

Nous devons aujourd'hui construire, donner un signe politique fort. Un signe d'espoir en l'avenir. Nous devons affirmer avec force qu'il est possible de transformer la société et d'améliorer vraiment la vie des gens.

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Mes cher-e-s camarades,

Entrons dans notre congrès avec l’envie de faire du commun, de débattre et d’échanger dans une réflexion collective.

On a toutes et tous à réfléchir. Ca ne va pas toujours comme on veut ! Chacune, chacun évolue en croisant et en développant ses réflexions et expériences à partir de son propre parcours. S’enrichir mutuellement, dans une envie de rassemblement, en commençant par rassembler toutes et tous les communistes sans jamais fermer le débat d’idée c’est le vœu que je forme en ce début de congrès.

Voilà, mon état d’esprit. Voilà comment je vous propose d’aborder nos travaux. De travailler en s’écoutant, en se respectant.

Je souhaite véritablement que ce soit un congrès d’union, tourné vers l’avenir, dans un parti ouvert, riche d’idées, au service du mouvement progressiste, au service de l’intérêt des populations.

Que nos valeurs traversent la société, que la jeunesse franchisse le pas en renforçant notre parti revigoré pour ensemble amplifier la dynamique qui nous permettra dans le FDG d’ouvrir en grand une fenêtre d’espoir.

Je souhaite une Fédération unie, des communistes rassemblés. Unis et rassemblés pour gagner en efficacité dans le respect du débat et de la souveraineté des adhérents.

En s’appuyant sur le texte, qui est notre base commune, faisons du commun, ayons l’ambition d’une direction départementale fédérée. Pour cela, la priorité c’est une volonté partagée de faire de notre congrès un moment fraternel, un moment de travail et de débat entre communistes dans les valeurs qui nous animent.

Lors de la consultation, 78,42% des camarades exprimés se sont retrouvés sur le texte proposé par la direction nationale. Nous partageons, donc largement, l’orientation proposée que les communistes doivent maintenant avec le FDG impulser dans la société et que nos concitoyen-nes aient envie de s’investir à nos côtés.

C’est sur cette orientation en gardant le cap de l’union que je propose de constituer la nouvelle Direction Départementale. A partir des critères retenus lors du dernier Conseil Départemental, je redis la proposition de chercher le rassemblement le plus large des communistes du Finistère.

Et, à partir du travail de la commission « Vie de la Fédération », que cette direction s’attache à animer notre Fédération dans le sens de gagner en efficacité, de faire voir d’autres possibles, au service de l’intérêt de la population. Une liste unie, avec nos différences bien sûr, mais nos différences comme une richesse dans le respect de chacune et chacun.

Des critiques ont été faites, des remarques ont été apportées sur l’organisation de notre Fédé. Je les entends. D’ailleurs c’est cela, qui nous a amené à mettre en place une commission « Vie de la Fédération » afin de collectivement faire des propositions d’amélioration.

Oui, je pense qu’il faut modifier notre façon de travailler, mieux intégrer les contraintes des uns et des autres. Prendre en compte le travail de la commission et constituer un exécutif à partir du CD en respectant les diversités. Etre plus réactif et aborder autrement la communication qui est aujourd’hui essentielle.

En quelque décennies la société à énormément évolué, à énormément bougé. Le paysage technologique, social, idéologique, les modes de vies se sont transformés.

Aujourd’hui, l’information circule en temps réel. Nous pouvons tout suivre en direct. Les grands médias pèsent de toutes leurs forces et peuvent faire et défaire les opinions, raconter une histoire, celle qu'ils ont choisie. Dans notre société la communication recouvre beaucoup d'enjeux.

Enjeu sur la circulation de l’information, enjeu sur l'image, enjeu sur la construction des idées et de l’opinion publique. Les tenants du capitalisme ne s'y trompent pas…

Nous devons appréhender cette question, définir nos priorités, donner une cohérence dans le temps à notre action en ce domaine. Une action que nous ne devons pas concevoir comme de la simple propagande, mais de manière à ce que chacune et chacun comprenne les enjeux et que le plus grand nombre puisse échanger.

Car, ne nous y trompons pas, dans l'opinion publique si nous ne faisons pas grandir l'exigence et la crédibilité d'une alternative, l'échec du gouvernement sera celui de la gauche et nous pourrions être englobés dans cet échec.

Voilà mon état d’esprit, voilà ce que je porte. Une direction rassemblée pour une Fédération du Finistère unie. Des communistes fiers, ambitieux sur une orientation définie ensemble.

Depuis la victoire de la gauche, j’ai envie de dire : nous sommes colère ! Les forces de la finance ne sont pas inquiètes, et pourtant elles sont les causes de la crise. Une crise économique, sociale écologique et de régression démocratique due à la course effrénée, au profit.

Or, depuis sa prise de fonction, le gouvernement roule à contresens. Ainsi la décision de ratifier le traité européen écrit par Sarkozy et Merkel, alors qu’il n’a pas été renégocié est un acte grave.

La vague de licenciement que l’on subit actuellement mérite des réponses d’une tout autre nature, comme le vote d’une loi interdisant les licenciements boursiers. Nous la réclamons. Cela serait autre chose que les propos lamentables et insupportables du Ministre du redressement Productif, que je cite : « On n’a pas franchi la ligne rouge ».

La solution, n’est pas non plus, à rechercher dans un accord social visant à augmenter la flexibilité du travail. Un accord signé par trois des cinq syndicats censés être représentatifs au niveau national. Si on se réfère aux élections prudhommales de 2008, les trois organisations signataires, CFDT, CFTC et CFE-CGC représentaient 38,69% des voix alors que la CGT et FO, qui ont refusé de signer cet accord représentaient 49,81%.

Nous sommes là, face à une orientation sociale-libérale qui va nous emmener dans le mur. Nos propositions ne sont pas entendues, alors qu’elles ont été portées par 4 millions de voix.

Le FN veut en profiter, soyons vigilant. Il faut sans arrêt démonter leur projet, comme celui d’augmenter de suite de 200€ les bas salaires…en prenant sur les cotisations. Donc, plus de protection sociale.

Face à cette situation, il y a besoin de rassembler. Prendre les mesures de ce qui c'est passé, de ce que nous sommes. Nous projeter vers l'avenir. A nous, ensemble de déceler les potentialités qui émergent en matière de luttes et d’attentes des gens.

Surtout, ne laissons aucun doute sur notre volonté de ne jamais renoncer et de toujours œuvrer pour obtenir des avancées progressistes. En fait, d’être utile. Utile pour les gens et en particulier ceux qui souffrent.

Nous sommes toutes et tous attachés au Parti Communiste français, nous avons toutes et tous la volonté d'avoir un parti en capacité de porter l'espoir. Ne soyons pas en dessous de défi à relever. Ne soyons pas en deçà des préoccupations, des aspirations de la population.

Je nous sais capable. Je crois en un parti, un parti communiste qui soit près des gens, auprès des travailleurs, en phase avec les luttes. Je crois en notre utilité pour construire un rassemblement populaire, et donc améliorer de façon considérable la vie de toutes les femmes, de tous les hommes, sur tous les territoires.

C'est à dire travailler des réponses pertinentes sur les questions essentielles. C'est possible, c'est nécessaire ! Il y va de l'intérêt de la population. Il y va de l'intérêt de la société. Il y va de l'intérêt de la démocratie.

C’est bien cette orientation que nous devons faire prévaloir dans le FdG. Comme l’a dit Pierre Laurent lors de l’inauguration de notre nouveau siège départemental, mardi soir : Le FdG, l’esprit du rassemblement.

Notre ambition de construire un Front Populaire du XXIème siècle, nous appelle à être les meilleurs rassembleurs. Donc de rassembler au-delà du FdG aujourd’hui, afin de réussir le changement, afin d’obtenir des mesures de progrès, afin de construire une issue à la crise.

Donner de la crédibilité à une véritable alternative pour que vive l’espoir plutôt que l’inquiétude et la désespérance.

Pour cela, notre obsession : rassembler. Rassembler pour la réussite d’une politique de gauche pour sortir de la crise et qui permette de faire reculer le chômage, la précarité, la pauvreté…

La victoire de la gauche en 2012 doit déboucher sur de nouvelles conquêtes sociales pour la population. Beaucoup de gens s’interrogent, faut-il renoncer ?

Non ! Nous leur envoyons un message très clair, il n’est pas question de renoncer. Nous avons battu la droite pour engager une perspective de changement. Et, nous refusons d’attendre des jours meilleurs.

Le FdG, c’est une démarche de rassemblement avec toutes celles et tous ceux qui veulent construire une alternative aux mesures d’austérité. Ne fixons pas de limite à ce rassemblement, c’est le moment d’aller plus loin.

Nous devons donc nous adresser aussi à celles et ceux qui n’ont pas voté FDG pour travailler, réfléchir, inventer avec eux. C’est le moment de pousser plus loin encore l’esprit de rassemblement. Voilà le message que notre congrès doit envoyer.

C’est le sens de la campagne lancée mercredi soir à Metz : "L'alternative à l'austérité, c'est possible". L'occasion de relancer le travail de propositions. Pour tenter d'y parvenir, nous devons inscrire cette campagne dans la proximité et la durée.

L’année passée a été importante sur le plan électoral avec l'élection Présidentielle et les élections législatives. A l'élection Présidentielle, avec 51,6% des suffrages exprimés au second tour, le candidat du Parti Socialiste, a été élu Président de la République, contre 48,4% à Nicolas Sarkozy.

Le Front de Gauche a pesé de façon décisive dans le résultat, avec 4 millions de voix et 11% des suffrages exprimés au 1er tour.

Aux élections législatives, sur 577 sièges, le PS en obtient 316, ce qui lui donne une majorité absolue. Pour ce qui le concerne, le Front de Gauche progresse par rapport au score du PCF en 2007 mais baisse en nombre d'élu-e-s, score ne répondant pas aux espoirs suscités par le score de la Présidentielle. Dans ces conditions, après avoir progressé de 550 000 voix, par rapport à 2007 nous obtenons deux fois moins de députés.

Une des raisons tient au système électoral qui met les législatives dans le sillage de la Présidentielle. Et, l’acte III de la décentralisation en cours, va encore accentuer la bipolarisation et, de ce fait, l’abstention (et on sait que celle-ci touche davantage les catégories sociales qui souffrent le plus de la crise).

Cette situation empêche véritablement les forces de transformation sociale de prendre une plus grande place dans les institutions. C’est dans ce cadre que se tiendront les élections de 2014 et 2015.

Sans hésitation aucune, il nous faudra combattre toutes les attaques de la droite et de l'extrême droite qui continuent à mener le combat pour servir leurs intérêts. Ils sont à la manœuvre et l'occasion nous a été donnée de les voir jusque dans la rue... pour combattre l'égalité dans le mariage pour tous!

La crise est prétexte pour sauver les banques et la finance. La crise est prétexte pour aller vers le dit accord qui n'en est pas un, tel celui contenu dans ce protocole du 11 janvier. Tout cela renforce l'idée qu'il n'y a pas d'autre politique possible.

Bien comprendre la situation et l’expliquer autour de nous devrait permettre de créer les conditions du rassemblement pour la combattre et plus nous serons en situation de rassembler pour la combattre et plus nous ferons émerger un autre débouché politique.

Le quotidien, ce sont des jeunes qui n'en peuvent plus, jusqu’à ne pas se soigner. C'est la crainte du lendemain pour quasiment toutes les générations, quant au devenir de son emploi, quant à ses droits sociaux quant au devenir du service public tel que l'hôpital, la poste, l'école ou encore quant au devenir des prestations sociales elles mêmes...

Cette crise n'est pas le résultat d'une quelconque fatalité. C'est la recherche effrénée de profit qui a produit le violent choc financier actuel. Et, tous les jours, nous en voyons les conséquences dans notre Région, dans notre Département, dans nos villes.

C’est le cas actuellement dans l’agroalimentaire où un nombre important d’emploi sont actuellement menacés à cause de ce que j’appellerai, des « aventures » décidées par les dirigeants des groupes Doux et CECAB.

Et, la décision prise, jeudi dernier à Bruxelles, de diviser par deux les restitutions menace directement la pérennité de 5 000 emplois en Bretagne. Il s'agit, en fait, d’un empressement à faire disparaître les mécanismes de régulation pour livrer le plus vite possible nos productions à la loi du marché mondialisé.

On le voit bien donc, il n'y aurait pas d'argent pour mener des actions utiles aux populations et aux territoires mais il coule à flot quand il s'agit de spéculer. C'est cet ordre des choses qu'il faut modifier et transformer.

A cette douloureuse réalité s'en ajoutent beaucoup d'autres comme ces images de dictatures qui chaque jour blessent, mutilent et tuent.

Concernant le Mali, nous savons tous qu'une intervention militaire ne permet pas d'apporter une solution durable. Que rapidement les tensions fassent place à des projets de développement durable, des projets d’amitiés et de coopération entre les peuples.

Cela pose la question du rôle de l'Europe pour contribuer à construire un Monde de paix, de développement durable et solidaire, en ne perdant pas de vue non plus l'enjeu particulier que constitue le Moyen Orient et de l'intégrité de la Palestine.

L’Europe qui nous gouverne, se distingue aussi par les attaques contre des États comme l’Espagne ou l’Italie qui ont déjà imposé un violent train de mesures d’austérité à leurs populations! Le dernier sommet européen a confirmé le fameux traité d’austérité budgétaire et adopté un prétendu pacte de croissance non contraignant.

Les solutions mises en œuvre jusque là mènent à l’impasse. Il est urgent qu’un débat s’instaure sur la possibilité pour la Banque centrale européenne de racheter tout ou partie de certaines dettes et de prêter directement aux États au lieu d’alimenter les circuits financiers comme elle ne cesse de le faire.

Il faut sortir des plans d’austérité qui se succèdent en menant l’Europe à la catastrophe. L’un des moyens de provoquer un débat sur une réorientation de la construction européenne et de se donner la possibilité de « renégocier » le traité européen est d’organiser un référendum.

Une telle initiative aurait un écho considérable dans toute l’Europe où l’angoisse et l’inquiétude gagnent, comme en témoigne une récente enquête dans laquelle 63% des européens disent avoir peur de basculer dans la précarité. Près de la moitié d’entre eux considère que l’Europe telle qu’elle existe ne les protège plus.

C’est un service à rendre à tous les peuples que de rouvrir ce débat pour leur permettre de choisir une autre voie pour l’Europe. Celle de faire du progrès social et écologique une priorité, en plaçant au cœur de la réorientation de la construction européenne les valeurs de solidarité, de fraternité et de paix.

Obtenir un tel débat ce serait la condition pour se donner les leviers essentiels afin d’obtenir les changements tant attendus.

Réussir le changement c'est mettre le cap sur une revalorisation du travail, des salaires et des retraites avec, sur ce dernier point le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans. C’est mettre le cap sur une bonne protection sociale, des services publics du 21ème siècle, une démocratie moderne.

Ce changement de cap a besoin d'une détermination populaire. Nous devons en être les artisans dans une démarche de rassemblement. Nous avons là, un rôle utile à jouer avec les élu-e-s communistes, avec notre parti et ses militant-e-s.

Ne pas laisser la porte ouverte à la droite et à l’extrême-droite. Faisons très attention à ça, car ce n'est pas ce que les gens attendent de nous. Nous devons, au contraire porter l’ ambition, qui est celle d’obtenir des contre-pouvoirs face aux mesures d’austérités. Des points d’appuis pour faire avancer le changement.

Cela nous oblige à être objectifs sur la situation en France, en Europe et dans le Monde.

Mais une telle démarche appelle beaucoup de détermination, de modestie, de rigueur et de travail théorique. La transformation sociale appelle une vision du monde du 21ème siècle mais elle appelle aussi une réflexion critique sur ses propres limites.

Elle appelle à une réflexion sur les profonds bouleversements qu’ont connus les sociétés capitalistes et le monde depuis trois décennies. Elle seule permettra de bâtir une stratégie de transformation adaptée à notre époque. Elle est le socle sur lequel il nous faut construire un rapport nouveau à la gauche, qui soit tout à la fois front contre la droite et l’extrême droite et confrontation exigeante tournée vers toute la gauche.

L'année 2014 sera celle d'un scrutin particulier pour notre pays et ses habitants, celui de la désignation des élus les plus proches d'eux: les Conseillers municipaux.

Les communistes s’engagent vers les élections municipales de mars 2014, en considérant qu’elles seront une étape importante dans la vie politique de notre pays. Dans cette perspective, nous voulons que ces élections soient l’aboutissement d’une mobilisation à gauche et dans la population, pour contribuer à construire une réelle alternative à l’austérité, mais aussi battre la droite et l’extrême droite qui cherchent leur revanche dans ce scrutin.

C’est pourquoi le PCF s’engage, dès maintenant à faire de cette mobilisation un moment fort de rassemblement citoyen et de toutes les forces de gauche pour contribuer partout à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens en portant des projets et des exigences concrètes : la défense et l’avenir des services publics, la solidarité, le logement, l’emploi, l’éducation, l’aménagement du territoire, la sécurité des biens et des personnes, le cadre de vie, la jeunesse…mais aussi la démocratie, la fiscalité, les finances, autant d’enjeux de société, de débats citoyens et de luttes pour lesquels les municipales peuvent être un temps fort de la réponse publique aux besoins d’intérêt général.

Nous concevons ces rassemblements unitaires comme un élargissement du potentiel qui s'est exprimé dès le premier tour de l'élection présidentielle.

C’est pour cela que nous nous adressons au Front de Gauche, à toute la gauche, socialistes, radicaux et républicains, aux écologistes, à toutes les femmes et les hommes qui veulent donner la priorité absolue à l'humain contre la finance et sa "règle d'or", à toutes celles et à tous ceux qui veulent s’impliquer et construire une action publique progressiste, s’engager pour le redressement économique et écologique, construire des avancées sociales, démocratiques et humaines.

C’est dans cet esprit que nous encourageons la tenue d’assises, de réunions, de rencontres pour engager une dynamique de réflexion et d’action en mettant les habitantes et habitants de nos communes et de nos villes en position d'auteurs de ces projets et en position d'acteurs de leur mise en œuvre demain.

Méfions nous aussi des références au temps où ça marchait bien! Dans un contexte où les choses sont difficiles, ça pourrait donner l'illusion qu'il suffirait de revenir comme avant pour que tout aille bien maintenant!

Disons le franchement aussi, autant un parti a besoin d'organisation et de règles de vie, autant notre problème n'est pas seulement organisationnel. Mais, dans le contexte politique compliqué que traverse le communisme en général et le parti Communiste français, nous réussissons tout de même des petites choses.

Il nous faudra aborder aussi la question des moyens. J’en profite pour remercier Marie-France qui assume bénévolement depuis plusieurs années la trésorerie.

Je vais conclure en disant : nous avons besoin de tout le monde et dès l'instant que notre objectif est de rassembler largement à gauche, nous avons besoin d'abord de rassembler les communistes!

Refusons le clan contre clan, car cela va inévitablement nous affaiblir encore plus. Et, ce qui rend les choses compliquées, avec notre affaiblissement c'est l'affaiblissement aussi de nos forces organisées et donc du nombre et de la qualité de nos cadres.

Et, pour finir sur une note offensive, je propose que notre congrès décide des initiatives dans les mois avant l’été. Des initiatives contre l’austérité, sur des propositions, à l’échelle du département, mais aussi dans nos communes. Des initiatives sur l’emploi industriel, sur l’agroalimentaire, sur le maritime (puisqu’un groupe de travail commence à se mettre en place).

Et, bien sur, préparer les assises du FDG du Finistère qui vont se tenir au mois de mars.

Travailler d’autres choix, dans l’unité populaire la plus large, avec pour finalité « l’humain d’abord ».

Il y a actuellement 1 réactions

  • Conférence fédérale du Finistère

    Nous avons quitté la conférence fédérale avant son ouverture, en faisant appel à « votre honnêteté intellectuelle », je vous demande de bien vouloir retirer de vote site la photo ou j’apparais ainsi que les photos de mes camarades. Je constate que la grande tricherie continue…rien ne s’est produit à Châteauneuf du Faou….il suffit donc de réécrire l’histoire !!!! Deux citations que vous pourriez méditer : - « La vérité est Révolutionnaire » Vladimir LENINE - « La véracité n’a jamais figuré au nombre des vertus politique et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques » . « Le système totalitaire Hannah ARENDT »

    Par OUVRARD, le 02 February 2013 à 14:07.

 

36ème Congrès Départemental,  26 et 27 janvier 2013 à Châteauneuf-du-Faou

Par , le 26 January 2013

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